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    La musique qui associe le son électronique et le son vivant prend un risque considérable. La peinture s’en est rendu compte lorsqu’elle a associé la couleur - matière dont le souvenir est conservé traditionnellement par le pigment chimique - à la vraie matière (étoffe, bois, soie...).

    Produit culturel, le son musical ne pousse pas dans les arbres et il est totalement inconnu aux oiseaux ou aux poissons. Mais rien ne sépare, en principe, contrairement à ce que l’on pourrait croire à première vue, le son électronique d’un son naturel : même intimité microscopique possible, même fonction immédiate d’appel ou d’invitation. Claude Lévi-Strauss croyait à tort pouvoir séparer, d’une façon absolue, la nature et la culture : le produit historiquement le plus « culturel » appelle l’association indestructible avec le son naturel. On peut ajouter que les deux catégories associées ont aussi en commun une certaine réserve par rapport à la discrétisation, un mépris marqué pour les concepts d’alphabet et de dictionnaire.
Costin Cazaban

 

   Les textes de Costin Cazaban, admirablement écrits et pensés, sont de nature à apporter à l’esthétique musicale du vingtième siècle des lettres de noblesse tout à fait singulières, car ils reprennent pratiquement à zéro l’entière économie de ses concepts et indiquent avec un précision exemplaire la marche à suivre en vue de son renouvellement.
Daniel Charles


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Vous écoutez un extrait de Naturalia, oeuvre composé en 1975 pour 7 instruments à clavier (ou piano et bande magnétique)
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